L'Afrique du Sud appelle à une monnaie commune africaine pour stimuler le commerce intracontinental
Le ministre des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a
déclaré que l'Afrique du Sud soutient pleinement l'idée d'une monnaie africaine unique.
La création de la Banque centrale africaine (BCA), de la Banque africaine d'investissement (BAI) et de l'Institut monétaire africain (IMA) de l'Union africaine est considérée comme une étape cruciale pour l'introduction d'une monnaie unique et la stimulation du commerce intra-africain.
M. Pandor a déclaré que l'opérationnalisation de l'accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) et le début des échanges à partir du 1er janvier 2021 sont considérés comme des catalyseurs de la "prospérité et de l'intégration" continentales à long terme.
M. Pandor a également déclaré que le sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), qui s'est tenu en août 2021, a réaffirmé la position du bloc sur la création d'une banque centrale et d'une union monétaire de la SADC.
Selon M. Pandor, il s'agit d'un objectif à long terme visant à harmoniser les politiques fiscales et monétaires des pays de la SADC :
"L'Institut monétaire africain et la Banque centrale africaine devraient être des objectifs à long terme à cet égard."
Le sommet de l'Assemblée de l'UA, qui vient de se terminer en février 2022, a adopté une décision qui charge le secrétariat de l'AfCFTA et la Commission de l'UA de continuer à travailler avec l'Association des banques centrales africaines (AACB) pour finaliser les négociations sur toutes les questions techniques en suspens, notamment sur les critères de convergence macroéconomique, qui restent un obstacle à l'opérationnalisation rapide des institutions financières de l'Union africaine.