Le Cameroun, la République du Congo et la RDC songent à adopter une blockchain basée sur le TON au niveau national
Ces trois pays d'Afrique centrale ont publié des communiqués de presse distincts exposant leurs premières réflexions sur les crypto-monnaies et la manière dont ils prévoient de les intégrer dans leurs économies. Les pays ont mentionné qu'ils sont en pourparlers avec The Open Network (TON) pour obtenir de l'aide pour leurs premières initiatives en matière de crypto-monnaies.
The Open Network (anciennement Telegram Open Network) est une technologie de réseau informatique décentralisé basée sur la blockchain, initialement développée par l'équipe de Telegram. En mai 2020, Telegram s'est retiré du projet après un procès avec la Securities and Exchange Commission américaine.
Selon une
source de Forbes proche du dossier, le plan de chaque pays est de lancer des monnaies stables nationales construites sur la blockchain TON. La source a laissé entendre qu'il ne s'agit pas d'un projet de monnaie numérique de la banque centrale.
Notamment, la stratégie d'introduction des crypto-monnaies dans ces pays sera appliquée indépendamment de la banque centrale. Au Cameroun, le mouvement est géré par le ministère des Postes et Télécommunications. En RDC, c'est le ministère de l'économie numérique qui en est chargé, tandis qu'en République du Congo, c'est le ministère des postes, des télécommunications et de l'économie numérique qui s'en occupe.
Ces pays procéderont chacun à une transition progressive vers l'adoption des crypto-monnaie et aussi sera inclue une intégration avec la messagerie Telegram, ce qui permettra d'effectuer des paiements en pair-à-pair en crypto-monnaies en utilisant des bots dans l'application de messagerie.